Quand les références sont inégales

L'histoire de Richi AG remonte au début du 20^e siècle, lorsqu'en 1924, Johann Richi possédait, en plus d'une exploitation agricole, une simple gravière dans le Riesentobel, près de Weiningen. L'actuelle Richi AG peut donc se féliciter d'être un fournisseur de gravier depuis maintenant 98 ans. Bien entendu, l'entreprise ne s'est pas contentée de livrer du gravier pendant cette période. Aujourd'hui, le béton, les bennes, l'excavation, la déconstruction, la dépollution, le recyclage et l'élimination des déchets ainsi que les grues et les transports spéciaux font également partie de la large gamme de services de Richi AG.
 

Dans le cadre d'une nouvelle acquisition, Richi AG a eu la possibilité de tester sous toutes les coutures, pendant quatre jours, la dernière chaîne cinématique Scania SUPER dans un 560G B 10x4*6 NB à cinq essieux. Ce n'est pas un conducteur Scania chevronné qui devait prendre le volant, mais un conducteur qui pilotait habituellement une autre marque dans son parc de véhicules. Mais que voulait-on tester et explorer pendant ces quatre jours?
 

D'une part, on voulait se faire sa propre idée de la nouvelle chaîne cinématique Scania, tester le couple et la force de traction du nouveau moteur six cylindres en ligne de 13 litres ainsi que la qualité de passage des rapports de la nouvelle boîte de vitesses G33 et examiner le nouveau châssis MACH avec ses nombreuses nouveautés et sa grande flexibilité dans le choix et la disposition des pièces rapportées. Mais ce qui les a le plus intéressés, c'est le nouveau petit réservoir de carburant, qui ne contient plus que 200 litres, afin de savoir s'il suffirait vraiment pour une journée de travail sans ravitaillement intermédiaire.
 

Après le premier jour de test, le conducteur a déjà fait l'éloge du nouveau Scania, de sa visibilité et de son confort de conduite. Mais avec un sourire, il a dû admettre en toute honnêteté qu'il roulait normalement avec une centaine de chevaux en moins. Mais même si l'on fait abstraction des chevaux supplémentaires, le nouveau véhicule à cinq essieux a su convaincre. Le confort et la rapidité du passage des vitesses, le système d'embrayage «Clutch on Demand» utilisable en cas de besoin, le couple puissant ainsi que la cabine silencieuse et la visibilité panoramique ont permis de tirer un bilan positif après les quatre jours de test.
 

Mais qu'en pense le chef d'atelier Hubert Stutz, qui a bien sûr observé et analysé le test d'un tout autre point de vue? Pour lui, il était très important que le réservoir de carburant de 200 litres prouve aux sceptiques qu'il suffirait largement pour une journée de trajets exigeants. Les consommations de carburant mesurées, qui sont évidemment très difficiles à comparer pour un véhicule de chantier, étaient certes extrêmement intéressantes et permettaient de réaliser des économies de carburant. Mais comme il n'y a pas deux tournées identiques sur les chantiers, elles doivent toujours être prises avec une grande prudence.
 

Lors de la discussion finale, Hubert Stutz a toutefois reconnu que chaque litre économisé pouvait rapidement s'additionner à une somme considérable sur l'année. C'est pourquoi on peut – ou on doit – dire que même si les références ne sont pas les mêmes, les responsables des véhicules pourront tout de même faire l'une ou l'autre comparaison avec leurs propres véhicules grâce aux données fournies lors de la semaine de test.