Super sobre et Super performant !
Nouvel acquéreur de 3 tracteurs Scania Super 460 R, la société des Transports Centre Bretagne (TCB) révise sa stratégie matériel avec le renouvellement d’une partie de son parc en Scania. Au programme, la nouvelle gamme Super dans sa motorisation de 460 ch, et les formations des conducteurs à l’écoconduite pour tirer le meilleur parti des avancées technologiques de ce modèle.
Ce matin-là, à Loudéac dans les Côtes-d’Armor, Max Thomas, conducteur chez Transports Centre Bretagne (TCB), attend le formateur à la conduite du Garage Aubrée, son distributeur Scania. Avec l’arrivée de trois nouveaux tracteurs Super 460 R 4x2 NB, l’entreprise profite des formations à l’écoconduite et d’un coaching Scania, indispensables tant la technologie a fait évoluer cette chaîne cinématique.
Max Thomas, sur les routes depuis plus de 40 ans, n’en demeure pas moins impatient de cette rencontre. « Ce Scania Super est très punchy et propose un éventail technique incroyable : le Platooning, l’Active Prediction, l’éco-roll à la demande ainsi que l’overdrive », souffle-t-il.
Avec un entrain certain, le formateur, Christian Cazuc, arrive pour ce moment privilégié de la formation : « j’aime aborder ces moments comme un véritable accompagnement. On ne “force” surtout pas avec les conducteurs, ce sont des professionnels ! Mais ces formations permettent de les sensibiliser à l’écoconduite et d’intégrer à leur rythme les améliorations proposées », sourit-il. Les deux hommes entament la tournée, le Super montre déjà toutes ses qualités avec l’overdrive, un sur-multiplicateur de la 12e vitesse. Quant au système de roue libre, l’éco-roll, Max Thomas l’a déjà adopté : « avant c’était le camion qui gérait. Là, on l’engage à la demande. Ça fait gagner sur les consommations, surtout quand on est rouleur. »
TCB, une entreprise « transclasse »
L’entreprise bretonne, spécialisée dans le bâché, la benne et le fond mouvant, opère majoritairement dans les secteurs industriels, pour des clients en direct. « Cela pèse près de 87 % de l’activité », précise son dirigeant, Jacques Flageul.
Une sécurité dans le contexte actuel de crise énergétique, d’autant que depuis le rachat de TCB en 1997, l’entrepreneur a observé de nombreux changements : « le transport s’est financiarisé. Il nous faut être à l’affût de tout, les bourses, les taux, le matériel, avec l’exploitation en noyau dur pour travailler nos lignes et conserver un maximum de clients directs. » Lorsqu’il a pris la direction de la société, Jacques Flageul rappelle qu’elle opérait à l’échelle locale avec seulement 10 tracteurs dans son parc. Sa rigueur et son esprit gestionnaire ont sublimé son rang : « tous les ans, on a conquis des parts de marché avec un ou deux camions supplémentaires », se souvient-il.
Être au bon endroit avec les bons clients, c’est ainsi qu’il résume la progression de TCB, expliquant avoir « grandi » avec des clients majeurs comme Derichebourg ou l’industriel Vital Concept. « Nous mettons à quai des semis sur des lignes chaque jour », confie-t-il. Saisissant les opportunités, il s’est rapidement positionné sur leur approvisionnement en matières premières pour optimiser son exploitation. Le rachat successif des transports Le Hir et des Transports Nicolas ont permis à TCB de gagner de nouveaux clients, d’investir de nouvelles lignes, de s’ouvrir à de nouveaux pays comme la Suisse.
Si le dirigeant préfère renforcer les activités connues et maîtrisées, comme le recyclage des métaux, ferrailles, cartons, bois, il ne rechigne pas à prendre des risques mesurés. Le déménagement de l’entreprise en 2015 sur un terrain plus vaste, à Loudéac, l’arrivée de son épouse, Isabelle Tirel, en tant que DRH et DAF au sein de l’entreprise, en 2017, ont apporté un souffle nouveau ; l’entreprise a doublé son activité et son parc en cinq ans. Désormais, TCB dispose d’une flotte de 52 moteurs, 73 remorques dont la moitié de bâchés et l’autre de bennes et fonds mouvants.
Scania le nouvel atout de TCB
Le changement de politique matériel n’est apparu que récemment au sein de l’entreprise. « Les résultats sur les consommations et les retours des conducteurs m’ont convaincu. Cela fait 3 ans que je renouvelle mes moteurs avec du Scania », indique Jacques Flageul. Ce glissement entamé avec la nouvelle génération de Scania se poursuit avec le Super : « les premiers Scania attribués aux bâchés ont tout de suite montré des gains sur la consommation avec à peine 30 l aux 100 km contre 33 l avant. Avec les Super, on tablait sur encore 2 l de moins. Mais le meilleur conducteur est à 5 l d’économie aux 100 km avant même la formation. C’est au-delà de nos espérances », s’enthousiasme le chef d’entreprise.
Alerte sur les performances de ses véhicules et le confort de ses conducteurs, Jacques Flageul rappelle que le transport, c’est avant tout de l’humain. « Si l’exploitation fait peser trop de stress sur eux, ce sont des risques accrus d’accidents et des consommations qui flambent », insiste-t-il. Il évoque aussi les problématiques physiques ; « le dos et les vertèbres peuvent être malmenés », rappelle-t-il, aussi donne-t-il une place prépondérante aux équipements de ses tracteurs pour le confort de ses salariés. Plus encore, le dirigeant avance les bénéfices des Scania sur ses coûts d’exploitation. Gain de temps sur les trajets et consommations allégées… des avantages rendus possible grâce aux avancées techniques des Super et leur nouvelle chaîne cinématique.
La performance du Super
Reste que la prise en main est un incontournable pour qu’à l’échelle individuelle les conducteurs en tirent le meilleur parti. « S’ils ne sont pas informés de l’utilisation de l’overdrive et de l’éco-roll à la demande, ils n’utiliseront que 80 % des possibilités du véhicule », insiste Christian Cazuc. Au dirigeant de jauger entre vitesse d’exploitation et consommation, confort et sécurité, avec, en creux, les effets des formations à la conduite. « Scania annonce 8 % d’économie de carburant sur le Super. On observe qu’un conducteur qui fait des efforts est rapidement à moins 10 %, d’où l’offre Scania des formations à l’écoconduite », souligne Grégoire Piel, délégué commercial Garage Aubrée. « Dans un monde où le prix du gazole ne cesse d’augmenter, un matériel économe se démarque forcément. Je n’ai pas trouvé mieux que Scania », lance le dirigeant. Et toutes ces économies de carburant sont autant de réductions des émissions de CO2, ce qui est loin d’être un détail.
Des propos qui ne laissent pas indifférent Max Thomas qui poursuit sa tournée, à l’écoute du formateur et de ses précieux conseils. Attentif aux reliefs, aux relevés de conduite du tableau de bord, il démontre une excellente gestion du passage des rapports de son Scania Super. Le formateur souligne son sens de l’anticipation, l’utilisation du système de roue libre pour gagner en performance. Christian Cazuc, croisant le regard de Max, lâche : « ce modèle offre une belle polyvalence, aussi à l’aise sur l’inter-clocher, du local urbain, que sur des longs trajets… » Max Thomas, qui absorbe 3 000 km par semaine, acquiesce en tapotant amicalement le volant du Scania : « c’est un métier de passion où le plaisir est fortement rattaché au matériel » … Scania bien sûr !
Chiffres-clés
Transports Centre Bretagne (TCB)
- 8 millions d'euros de CA
- 65 salariés dont 58 conducteurs
- 135 cartes grises avec 52 tracteurs dont 12 Scania, 73 remorques
Gamme Super : le temps de l’écoconduite
Avec le nouveau modèle Super de Scania, c’est une nouvelle chaîne cinématique qui s’offre aux conducteurs avec la boîte de vitesses G33, la nouvelle génération de pont R756. Surtout, cette gamme arbore deux particularités techniques : l’overdrive et l’éco-roll à la demande. « Le 13e rapport de l’overdrive permet sur une partie plane de faire travailler le véhicule à bas régime, entre 900-1 100 tr/min, tout en conservant toutes les performances du véhicule. L’éco-roll à la demande, quant à lui, est déclenché en appuyant au premier centimètre sur la pédale d’accélérateur, permettant l’inertie seule du véhicule instantanément.
En outre, lorsque le régulateur est activé, celui-ci décide lui-même, selon la situation (charge, relief, vitesse…) d’engager l’éco-roll ou l’overdrive. », explique Christian Cazuc, formateur du Garage Aubrée. Tout cela pour gagner en sobriété sur chaque journée de travail. « Dans une formation, il ne s’agit pas de coller à une conduite idéale mais de composer avec la réalité du travail », insiste-t-il. Aussi, dans son approche, le formateur sait faire preuve d’attention : « parce que je souhaite que le conducteur trouve son compte avec le nouveau matériel ! » La journée de formation est programmée au moins après trois semaines de prise en main par le conducteur, puis s’ensuit un coaching de 3 mois avec analyse des chiffres. « Il s’agit de sensibiliser aux bons comportements et à leurs effets, de laisser infuser les apports », conclut-il.
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