Menez à bien votre transition énergétique

Avec sa décarbonation à marche forcée, le monde du transport entame un véritable changement de paradigme. Dès 2024, avec les ZFEm (zones à faibles émissions mobilité), seuls les camions Crit’Air verte ou 1 pourront continuer à rouler. En tant que transporteur, pour pérenniser votre activité, vous devez d’ores et déjà réfléchir à l’orientation de vos investissements. Avec la plus large gamme de solutions alternatives du marché, Scania est à vos côtés pour vous accompagner sur le chemin de la décarbonation.

Imposée par le dérèglement climatique, la nécessaire transition énergétique bouscule les habitudes, brouille les repères, bouleverse les certitudes. « Pourrez-vous encore longtemps opérer dans les grandes villes avec vos camions diesels ? Aujourd’hui, la question se pose, il faut en prendre conscience », affirme Pascal Crestin, chef de produit électrique chez Scania France.

 

« Déjà, dix métropoles ont adopté des politiques coercitives visant à instaurer des ZFEm. À partir de 2025, 35 villes de plus de 150 000 habitants suivront ce mouvement. Avec, pour chaque territoire, des règles spécifiques. À terme, seuls les véhicules les moins polluants (Crit’Air verte ou 1) seront autorisés à y circuler. Paris envisage même d’interdire les moteurs thermiques dès 2030. Avec à la clé des amendes importantes pour ceux qui ne respecteraient pas les règles, des caméras contrôlant à distance les plaques d’immatriculation. Mais d’autres facteurs poussent le marché à sortir du diesel, comme la hausse du prix du carburant et des péages et son impact sur le TCO*, ou encore les chargeurs qui imposent l’utilisation d’une énergie plus “propre” comme le gaz ou l’électricité. »

Changement d'ère

Un tracteur régional Scania 45 R en configuration 4x2, 100 % électrique.

Dans ce contexte incertain, et face à ces enjeux cruciaux pour l’avenir du transport, Scania adopte une attitude volontariste, décidé à accompagner ses clients et prospects dans cette bascule. Avec une conviction : pour répondre à leurs besoins, et faire la différence, une large palette de solutions rentables est nécessaire.

 

« Notre approche consiste à proposer un mix énergétique large et varié, avec plusieurs solutions alternatives aux énergies fossiles. Nous sommes le seul constructeur sur le marché à proposer une telle gamme de véhicules utilisant des carburants de substitution et chaînes cinématiques alternatifs conformes à la norme Euro 6 : biogaz, biodiesel, diesel synthétique (HVO ou xTL), hybrides et électriques à batteries. En fonction des activités, des lieux, des contraintes réglementaires, propres à chaque client, nous sommes à même de construire l’offre la plus efficace pour lui permettre d’ajuster ses investissements dans le temps et de les rentabiliser. »

Le choix des carburants de substitution

Pour accompagner les clients dans leur choix, les équipes Scania ont été formées pour expliquer les enjeux et présenter les technologies, donner de la visibilité sur les évolutions réglementaires, rassurer. « Il y a de la place pour toutes les énergies alternatives, complète Abdé Ménii, chef de région solutions alternatives chez Scania France. À chaque activité sa solution alternative ou presque. Mais le temps joue contre nous. Les échéances se rapprochent très vite et il n’y aura pas de retour en arrière. Ces décisions rebattent les cartes du business. Investir dans un véhicule aujourd’hui nécessite une analyse approfondie de ses besoins pour trouver la solution la plus adéquate par rapport à son activité quotidienne, voire de panacher entre plusieurs énergies, car aucune n’atteint actuellement la polyvalence du diesel. »

 

Pour certaines applications, les véhicules Scania à faibles émissions peuvent être une réponse afin de continuer à travailler dans les ZFEm. Ainsi, lorsqu’un camion utilise exclusivement du carburant B100, il bénéficie, sous certaines conditions, d’une vignette Crit’Air 1.

Scania France et le spécialiste des grues pour containers à ordures ménagères Manjot Environnement ont conçu en partenariat un porteur grue PHEV. Ce P 360 B6x2*4NA, doté d’un empattement de 4 350 mm, bénéficie d’une vignette Crit’Air 1.

Scania a demandé aux pouvoirs publics que ce dispositif soit élargi au xTL. « Avec sa double énergie, l’hybride rechargeable PHEV, également Crit’Air 1, est aussi une solution à envisager en fonction des cas de figure, complète Pascal Crestin. Le moteur thermique, qui peut fonctionner au diesel, biodiesel ou xTL/HVO, permet de traverser la France tandis que le moteur électrique prend le relais en centre-ville pour livrer les magasins. À ce titre, l’exemple des bennes à ordures ménagères (BOM) à chargement vertical hybrides est très parlant : la tournée commence en diesel puis le camion passe en 100 % électrique à l’approche des points d’apport volontaires. La grue fonctionne elle aussi à l’électricité. En outre, le système hybride permet d’accompagner les relances avec le moteur électrique pour diminuer les consommations de carburant jusqu’à 40 %. C’est un outil précieux pour assurer la transition entre le 100 % diesel et jusqu’à 100 % électrique. »

« Scania est le seul constructeur à proposer autant de solutions alternatives aux énergies fossiles. »

Pascal Crestin

Chef de produit électrique, Scania France.

E-mobilité : une offre complète de services

Une offre électrique Scania qui s’étoffe avec des camions à batteries (BEV) bénéficiant d’une vignette Crit’Air verte. « Notre gamme comprenait jusque-là des porteurs 19 et 26 tonnes disponibles en cabines L et P, détaille Pascal Crestin, avec deux configurations de batteries (5 modules et 165 kWh et 9 modules et 300 kWh), une autonomie pouvant atteindre 130 et 250 km, et un temps de recharge compris entre 1 h et 1,5 h, en fonction de la puissance et de la borne de recharge. Afin de mieux répondre aux attentes de nos clients, nous avons développé une nouvelle génération de BEV (dévoilée en juin dernier), dédiée cette fois au transport régional. »

En juin 2022, Scania a lancé une nouvelle génération de BEV dédiée au transport régional.

Cette avancée technologique majeure a été complétée par une offre de services exclusive conçue par une « Task force » dédiée : le groupe d’électrification. « C’est nouveau pour tous les acteurs du transport, nous sommes tous en phase d’apprentissage. Aussi, notre volonté est de rassurer nos clients et prospects en leur démontrant que le passage à l’e-mobilité est d’ores et déjà possible, explique Sylvain Ordonaud, responsable multiservices chez Scania France. Dans cette phase, nous avons un atout majeur avec notre offre de services Scania dédiée, solide et complète. Les contrats de maintenance et réparation, la formation des conducteurs, ainsi que l’ensemble des services connectés sont disponibles pour les camions hybrides et électriques. Cela inclut la géolocalisation des véhicules, l’état de charge de la batterie, le “Driver Evaluation” (inertie, anticipation, nombre de freinages, gestion des côtes, etc.), le nombre de charges et le reste à parcourir. À noter qu’en outre la garantie passe de sept à neuf ans sur la chaîne cinématique. Cela peut faire la différence pour de tels investissements qui s’inscrivent dans la durée. »

Les enjeux du TCO décarboné

La benne à ordures ménagères hybride passe en 100 % électrique à l’approche des points d’apport volontaires.

Les nouveaux BEV ont une capacité de charge pouvant aller jusqu’à 375 kW.

Désormais, la donne change, l’électrification fait partie des solutions de demain, même si, en fonction des applications, elle ne doit pas être la seule option à envisager. Pour Scania, l’enjeu consiste donc à donner de la visibilité à ses clients et prospects sur ses solutions et à les accompagner dans leur réflexion d’investissement.

 

« Dans cette démarche, nous sensibilisons nos interlocuteurs à un enjeu majeur, celui du coût global de détention, le TCO, complète Florent Salce, président de Scania Finance France. Entre un véhicule thermique et son équivalent électrique, par exemple, il diffère beaucoup. Il est d’ailleurs assez complexe de l’estimer car chaque camion, en fonction de sa configuration et de son usage, a un coût de revient spécifique. Les aides et subventions sont à prendre en compte ainsi que le suramortissement qui diminue l’impôt ou encore l’achat d’un chargeur. Sans oublier le prix de l’électricité dont la volatilité est plus importante que celle du gasoil, mais dont le coût aux 100 km peut être deux à trois fois inférieur. La stratégie de rechargement est un facteur majeur à intégrer ainsi que le temps de recharge qui impacte le TCO. »

 

Et ce calcul du coût de revient du véhicule est d’autant plus nécessaire qu’il détermine la tarification des prestations de transport. Optimiser le TCO nécessite donc de s’adresser à des experts comme les conseillers Scania avant d’acheter un véhicule à énergie alternative.

 

« Les facteurs d’erreur sont nombreux, dans un sens comme dans l’autre, avec la possibilité de pertes mais aussi d’accroissement des marges. Un transporteur doit donc penser différemment, reprendre ses calculs et l’organisation de ses tournées pour optimiser le TCO. Et savoir prendre des risques pour acquérir de l’expérience et un savoir-faire qui seront précieux lorsque les motorisations thermiques ne seront plus autorisées à rouler. » Sur ce chemin vers un transport décarboné, qu’il faut encore défricher, Scania met tout en œuvre pour susciter une prise de conscience quant aux mutations de marché en cours et façonner avec ses clients et prospects les réponses les plus pérennes, pertinentes et rentables.

La magie Scania Zone

Pour aider les conducteurs à gérer le plus finement possible cette frontière ténue entre les zones autorisées ou proscrites au diesel, Scania a imaginé une technologie exclusive sur le marché : Scania Zone. Cet outil de géolocalisation permet d’adapter le paramétrage d’un camion hybride, en temps réel, lorsqu’il entre dans une zone prédéfinie comme une ZFEm.

 

« Scania Zone est une option en abonnement mensuel qui fait partie de notre offre de services connectés Scania Contrôle, explique Sylvain Ordonaud, responsable multiservices chez Scania France. Le client délimite lui-même une zone, sur la carte affichée sur l’ordinateur, et peut déterminer des plages de validité par semaine/jour/heure. Dès que le véhicule pénètre dans la zone concernée, il passe automatiquement en mode électrique, pour réduire le bruit et les rejets de CO2. C’est l’offre Scania Zone Hybride (15 € HT/mois/véhicule). Le conducteur reste concentré sur sa conduite, en respectant la réglementation. Il n’a pas besoin d’intervenir, c’est la tranquillité d’esprit assurée. Sur le même principe, Scania Zone permet aussi de programmer la vitesse du véhicule, à 30 km/h par exemple dans certaines rues. C’est Scania Zone Vitesse (6 € HT/mois/véhicule). En cas de besoin, le conducteur peut désactiver le système par un simple kick-down. »

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